The Wicked + The Divine Tome 6
Point(s) fort(s) :
La tonalité de plus en plus fataliste
La séquence de fête en milieu de tome
La synergie entre Jamie McKelvie et Matt Wilson
Point(s) faible(s) :
Difficile d’en dire beaucoup sur ce nouveau tome de The Wicked + The Divine. Beaucoup de rebondissements et de twists se déroulent et on sent clairement que l’on a franchi une étape majeure dans la série. Le tout dans une ambiance toujours aussi fataliste. La dernière ligne droite est désormais lancée !
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Editeur : Glénat Comics
Top des charts !
The Wicked + The Divine est déjà de retour avec ce tome 6 et tant mieux puisque les événements s’enchaînent rapidement entre les deux tomes et les auteurs ne perdent pas de temps à nous replonger dans le bain.
On reprend alors que le Panthéon vient de découvrir que Sakhmet avait tué un bon paquet de monde de sang-froid. Le début se transforme alors en une chasse géante tandis que Woden prépare sa méga fête avec Dionysos et les Nornes. Comme souvent, difficile de parler précisément de ce qui se déroule dans le tome tant il devient aisé de tomber dans le spoiler.
Ce qui marque, c’est que si l’équipe apparait désormais plus soudée que jamais dans cette traque, certains dissimulent toujours autant de secrets. L’entente reste imparfaite, les personnages ayant beaucoup trop de problèmes avec eux-mêmes. Ils ont l’apparence de Dieux mais restent des humains, désormais sans guide et qui ne savent pas nouer de relations. Laura et Cassandra le synthétisent aisément lors d’une séquence fabuleuse.
Révélations impériales !
Plus spécifiquement, le tome se concentre sur Woden puisqu’on va en apprendre beaucoup sur lui. Le personnage le plus secret et détestable du Panthéon d’après moi ne va pas se transformer soudainement. Dionysos va aussi être mis au centre, notamment lors de la grande soirée en milieu de tome. Le personnage semble de plus en plus fatigué par les complots qui se trament. Finalement, cela rejoint le ton du tome et de l’arc. Alors que la phase impériale décrit un pic artistique et critique, les doutes et une certaine fatalité jaillissent. Les personnages sont toujours perdus face à eux-mêmes, préférant l’auto-destruction au salut et à l’amour. D’autant plus que les problèmes semblent s’accumuler pour les divinités qui se laissent piéger par leurs désirs plutôt que chercher à confronter les problèmes qui s’accumulent devant leur porte. Mais la fin semble amorcer un possible changement pour certains personnages.
On se retrouve ainsi face à un tome très riche en informations et qui se termine sur un cliffhanger donnant envie de revisiter les tomes précédents.
Comme souvent, le tome est porté à la fois par le trait clair et hyper dynamique de Jamie McKelvie et la colorisation chaleureuse de Matt Wilson. La séquence du concert permet de montrer leur coordination et la façon dont les couleurs subliment le dessin, lui donnant un peps et une richesse dingue. Les découpages, la transcriptions de la gestuelle sont toujours aussi précis et donnent un cachet indéniable au comics.
Bref, difficile d’en dire beaucoup sur ce nouveau tome de The Wicked + The Divine. Beaucoup de rebondissements et de twists se déroulent et on sent clairement que l’on a franchi une étape majeure dans la série. Le tout dans une ambiance toujours aussi fataliste. La dernière ligne droite est désormais lancée !
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