Transformers tome 1
Point(s) fort(s) :
Le dessin.
Le rythme.
Point(s) faible(s) :
Trop d'action pas assez de récit (Nico).
Transformers tome 1, l’adaptation de la franchise culte en comic-book. Deux races extraterrestres, Autobots et Decepticons, se livrent une guerre qui les amène jusque sur Terre. Ces Aliens ont la particularité de ressembler à des robots et de pouvoirs se transformer en toutes sortes de véhicules. Pratique !
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Editeur : Urban Comics
Optimus PrimeSinister
Transformers tome 1 est une nouvelle adaptation de la célèbre franchise au format comic-book. Proposé en VF par Urban Comics, le titre bénéficie d’une sortie en deux éditions. La première classique, bénéficie d’une magnifique couverture bien colorée avec Optimus Prime au milieu. La seconde est une édition “pack mystère” jouant sur les codes des cartes à collectionner. Dans un blister opaque, vous aurez soit une couverture avec Optimus Prime (1000 ex.), soit avec Starscream (500 ex.), soit avec Jetfire (50 ex.). Les plus chanceux pourront peut-être même tomber sur l’une des trois blank cover (couverture vierge) où Daniel Warren Johnson aura dessiné avec ses petites mains talentueuses, directement sur l’ouvrage, une magnifique composition. Le contenu demeure quand à lui identique pour toutes les versions. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.
Transformers tome 1 est proposé par les éditions Urban Comics au prix de 17€ (édition classique) ou 19€ (pack mystère) pour 152 pages.
Mais de quoi ça parle ?
Pour les personnes venant de sortir de la caverne de Platon (et les plus jeunes qui ne connaissent pas les films à la qualité inégale) je vais refaire un point sur Transformers tome 1. Licence de jouets phare des années 90, Transformers c’est à la base un dessin animé (fait pour vendre des jouets donc). Des entités extraterrestres se font la guerre : les gentils Autobots contre les méchants Decepticons. Les deux races ont pour particularité de ressembler à des robots et d’avoir comme capacité de se transformer selon leur bon vouloir en toutes sortes de véhicules. Pas de bol pour nous, leur conflit se transporte jusque sur Terre. Les humains, comme toujours, finissent par se mêler de cette guerre.
Un début digne du reboot des TMNT
Transformers c’est mon enfance, mais pourtant je n’ai jamais été archi fan. Fallait choisir à Noël et j’ai toujours préféré les Tortues Ninja ! Pourtant je trouve les jouets et leur design vraiment cool. Alors quand j’ai entendu qu’il y allait avoir une nouvelle série de comics avec DWJ aux commandes, je me suis dit que c’était le moment de rentrer dans cet univers. J’en attendais beaucoup, avec comme mètre-étalon ce qui a été fait par Sophie Campbell et Andreas Sorrentino sur les Tortues Ninja. Je n’ai pas été déçu !
Bien sûr que ça ne tient pas debout !
Transformers tome 1 nous raconte, comme souvent, une histoire que ne tient pas debout et dont la vraisemblance est mise à mal par les simples règles de la physique régissant notre univers. Mais on s’en fout parce que c’est bien fait ! DWJ ne s’attarde que peu sur les raisons de la guerre entre les Autobots et les Decepticons, peu sur leurs aptitudes de robots. En effet, il s’attache plutôt à décrire leur état d’esprit, leurs motivations, ce qui anime leurs choix. Et cela est très bien fait, tant et si bien que l’on se prend rapidement d’affection pour ces robots.
Un dessin à la “brouillonnerie” maîtrisée
Daniel Warren Johnson nous propose un dessin dans ses standards habituels. Je n’apprécie pas les dessins trop propres, trop lisses, trop léchés. Autant vous dire qu’ici je n’ai pas été déçu. Le trait de DWJ nous apparaît comme instinctif, réalisé avec de grands mouvements et beaucoup de vitesse. Cela donne une impression de nervosité, de brutalité et d’imperfection qui font tout le charme de l’artiste. Cependant, sur les phases de transformations des robots, le dessin est parfois peu lisible et l’on ne profite pas autant que l’on souhaiterait des capacités uniques des Decepticons et des Autobots.
Bref, ce Transformers tome 1 est une totale réussite. Entre un marketing malin, une histoire avec des personnages dignes d’un récit de Kirkman et des dessins superbes, c’est un quasi sans faute !
La note de Primesinister : 4/5
L’avis de Nico
Nous avons eu à peine le temps de lire Void Rivals que voici déjà la suite de l’Energon Universe avec le tome 1 de Transformers. Après un départ en demi-teinte, il était important de proposer un titre notable. Et ce n’est pas tout à fait le cas.
Transformation !
Dans la postface, Daniel Warren Johnson explique qu’il est fan de Transformers depuis des années. Cela se ressent à la lecture. L’artiste a mis tout son amour de la franchise dans ce premier arc. DWJ enchaine les scènes d’action dantesques. Plusieurs planches sont impressionnantes et laissent le lecteur stupéfait.
La passion de Johnson pour les gros robots n’est pas que positive. L’auteur veut trop en faire. Il inclut énormément de personnages, sans vraiment les présenter. C’est parfois difficile à suivre, surtout au milieu d’un déluge d’action.
Parmi la pléthore de Cybertroniens et d’humains, DWJ réussit quelques caractérisations. Starscream est tellement vicieux que le lecteur aime le détester. Optimus est un chef de guerre bienveillant qui préférait la paix. Sparky est un humain faillible que la guerre a traumatisé.
Transformers est un titre très cool lorsqu’on le découvre grâce aux dessins et aux incroyables séquences d’action. Cependant, j’en étais à ma deuxième lecture et j’ai vu les défauts du récit (trop d’action et de personnages).
La note de Nico : 3.5/5
Ils ont kiffé :
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