West Coast Avengers
Point(s) fort(s) :
Les dialogues au top
Bourré d'idées loufoques
Les dessins
Une série auto-contenue
Point(s) faible(s) :
West Coast Avengers est une bonne pioche pour qui aime les ambiances délurées et délirantes. Bourré d’humour, de bonne humeur et d’action, la série propose en dix numéros de suivre cette équipe de bras-cassés qui tente de protéger Los Angeles. Aidée par dessins très beaux, la série est vraiment une bonne pioche !
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Editeur : Panini Comics
Straight Outta West Coast !
West Coast Avengers est une série que Retro Phil a su vous raconter de la meilleure des façons ! Ici, c’est très différent puisque Kelly Thompson en profite pour proposer une suite à son travail sur Hawkeye qui avait été arrêté en laissant quelques pistes narratives de côté.
Du coup, elle profite de la prise en main de cette équipe haute en couleurs pour regrouper Kate et Clint ensemble et mettre en place une équipe hétéroclite et dysfonctionnelle au possible. Jugez plutôt : Quentin Quire, Gwenpool, le petit-copain de Kate et America Chavez. Des caractères très forts, donc.
Suite de Hawkeye
Pourtant, ça fonctionne parfaitement. En dix numéros, l’autrice parvient à rendre attachant ces idiots de la côte ouest qui vont affronter des menaces totalement loufoques (des requins de terre !) dans une ambiance joyeusement délirante. Elle construit ses numéros à la façon de Dan Abnett et Andy Lanning dans leurs Gardiens de la Galaxie avec des interviews venant débriefer la mission du numéro. Elle construit donc très efficacement les personnalités de chacun et montre surtout qu’ils ont besoin les uns des autres. Johnny qui était très peu exploité dans Hawkeye est mis en avant ici et même s’il est le membre le plus faible de l’équipe, elle parvient à l’intégrer correctement à l’équipe. La scénariste a même réussi à m’intéresser à Gwenpool, ce que je pensais impossible. Mais son duo avec Quentin fonctionne du tonnerre. L’ensemble des dialogues sont parfaitement ciselés, comme toujours avec Kelly Thompson et un sentiment de proximité se crée facilement.
Des personnages forts mais une série précipitée sur la fin.
Elle étend finalement la relation entre Kate et Clint à toute l’équipe. Ce sont des caractères forts mais ils ont besoin d’être en groupe pour briller. L’autrice fait donc une série très agréable à lire, remplie de personnages attachants, bourrée d’action et de moments très comiques. Le gros problème de West Coast Avengers est qu’elle ne fait que dix numéros. On sent clairement que Kelly Thompson en avaient encore sous le pied et le dernier numéro tente de conclure autant que faire se peut l’intrigue en vingt pages. On en ressort avec un sentiment d’écrasement de l’intrigue et les personnages ne peuvent pas s’exprimer. Mais ce qui ressort aussi du numéro, c’est la tristesse de l’autrice à quitter ces personnages. On sentait déjà tout son amour pour Kate et Clint mais on comprend à ce moment à quel point elle aime écrire une série aussi décomplexée.
Il y a donc une pointe d’amertume et de tristesse à quitter un univers si attachant. Surtout que cette équipe de bras-cassés est une célébration des seconds couteaux et des personnages mal jugés. Ils font ce qu’ils peuvent pour protéger leur ville et même s’ils s’y prennent comme des branques, ils sont terriblement attachants !
Beaucoup de dessinateurs pour un résultat néanmoins fluide.
Du côté des dessins, c’est très beau, Stefano Caselli assure sur le premier arc, proposant un travail plus léger qu’à l’accoutumée et qui sied donc à merveille avec le scénario. Par la suite, c’est Daniele Di Nicuolo, Gang Hyuk Lim et Moy R qui prendront en charge les numéros. La colorisation étant toujours assuré par Triona Farrell, il y a une grande homogénéité et chacun des dessinateurs proposent des traits ronds et doux. Les compositions sont très dynamiques et j’avoue avoir vraiment flashé sur Gang Hyuk Lim qui assure énormément en proposant plein de détails dans les mimiques des personnages, leur conférant une grande expressivité. Le dernier numéro pris en charge par Moy R est le moins bien fignolé. On sent qu’il y a eu du rafistolage dans le script afin de terminer l’intrigue facilement et l’artiste ne peut pas vraiment s’exprimer.
Bref, West Coast Avengers est une bonne pioche pour qui aime les ambiances délurées et délirantes. Bourré d’humour, de bonne humeur et d’action, la série propose en dix numéros de suivre cette équipe de bras-cassés qui tente de protéger Los Angeles. Aidée par dessins très beaux, la série est vraiment une bonne pioche !
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