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Wonder Woman Dead Earth

 
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Vos notes
39 votants

 

Point(s) fort(s) :


Une réinterprétation forte de Diana.
Un univers DC Comics post-apo mêlant SF & Fantasy.
Un style graphique collant tout à fait à l'esprit...

Point(s) faible(s) :


...Mais qui ne conviendra pas à tout le monde.


 
En résumé
 

Lorsque Wonder Woman se réveille du sommeil séculaire dans lequel elle a été plongée, elle découvre que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif… Piégée au cœur de cette plaine stérile tapissée des cendres d’un passé ravagé par l’arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée.

 
Infos techniques
 

Scénario : Daniel Warren Johnson
Dessin : Daniel Warren Johnson
Encrage : Daniel Warren Johnson
Couleur : Mike Spicer
Editeur :
 
Editeur VO :
 
Publié 17 décembre 2020 par

 
Dans le détail...
 
 

Wonder Woman Fury Road!

A

près avoir signé en “indé” Extremity & Murdel Falcon , le prolifique Daniel Warren Johnson, s’est vu confié l’écriture d’un récit sur Wonder Woman dans le format DC Black Label. Quoi de mieux que de faire cette proposition à un auteur et artiste ce cet acabit et connu pour son style franc du collier ! C’est donc parti pour la lecture de Wonder Woman Dead Earth que Urban Comics nous offre !

L’auteur/illustrateur plonge notre Diana dans un futur lointain et post-apocalyptique. Cette dernière est en partie amnésique et affaiblie. Réveillée de son sommeil artificiel, elle tombe sur une communauté de survivants. Ces hommes et femmes ont survécu derrière les murs d’une forteresse, telle l’époque médiévale, pour se protéger des Haedras, monstres nés de l’Apocalypse.

La guerrière de Themyscira, après s’être révélée, décide à nouveau d’être ce qu’elle symbolisait par le passé. Elle prend en mains et guide les survivants jusque vers ses terres de Paradise Island, le dernier espoir de l’Humanité…Le voyage sera loin et violent mais Wonder Woman parviendra t-elle à retrouver sa mémoire complète et ses super pouvoirs?

Wonder Woman Dead Earth, croisement de “Mad Max” & “Game Thrones”

Adoubé par DC Comics et Jim Lee himself, Johnson livre ici un récit libre de tout contrainte de continuité. Il emmène Diana Prince là où on aurait sans doute jamais pensé la voir : Un monde futuriste post-apocalyptique. Imprégné de la S-F et de l’Heroic Fantasy de la Culture Pop , il livre Diana à un désert chaotique et aride tel celui de l’Australie Milleresque de Mad Max et dans un univers médiévo-fantasy pour survivre face aux kaijus  locaux. Malgré ce contexte inédit, l’auteur n’oublie pas ce qui fait Wonder Woman, ses idéaux, ses principes : son sens du devoir, son amour pour les autres et  son altruisme.

Il n’oublie pas également de montrer les failles de la super-héroïne jusqu’au “climax” et sa révélation finale. Une mini-série aboutie et prenante dans sa construction scénaristique. Une tension permanente palpable dans un univers terrifiant nuancé par le symbole d’espérance de s on héroïne. Parfait pour ce Label DC/Urban.

Un dessin collant à l’ambiance…mais pouvant être clivant

Niveau graphique, DWJ livre une étendue complète de son travail et de son style qu’on a déjà pu découvrir dans ces récits indés ( Extremity & Murder Falcon). Un trait particulièrement “européen” collant parfaitement à ce récit alternatif noir, violent et sanglant. Ce n’est donc pas forcément à mettre devant les yeux de sa petite fille fan de Wonder Woman hein?! 😉 …Et cela ne conviendra donc peut-être pas forcément à tous lecteurs, aux assidus du mainstream DC Comics, et aux fans de Wonder Woman.

Le travail de couleurs de Mike Spicer amène une complémentarité au récit et aux planches de Johnson. Ses nuances de couleurs ajoutent un cachet global à l’œuvre et ses multitudes de scènes d’action et de batailles. Un duo parfait pour ce genre d’histoire.

Une nouvelle interprétation de l’Amazone (bientôt septuagénaire) de DC Comics par Daniel Warren Johnson. L’auteur et illustrateur plus habitué aux comics indés livre ici une mini-série à l’ambiance post-apo,  et qui colle tout à tout à fait à son style artistique et son esprit narratif . Impeccable pour le format DC Black Label d’Urban Comics. A mes yeux, Wonder Woman Dead Earth est déjà une référence pour le personnage de Wonder Woman !

 

Ils ont kiffé :

 

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Trentenaire originaire du Grand Ouest. Fan de ciné, de comics, de SF, d'Heroic Fantasy. Bercé par les années 80, forgé par le années 90, mes goûts pour la pop culture de ces deux décennies précises s'y retrouvent. Les années 80 m'ont fait découvrir les comics via les éditions Lug et l'univers Star Wars.


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  • Ce sujet contient 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour pour la dernière fois par Kit Fisto, le il y a 4 années.
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      Kit Fisto
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      Lorsque Wonder Woman se réveille du sommeil séculaire dans lequel elle a été plongée, elle découvre que la Terre n’est plus qu’un vaste désert radioactif… Piégée au cœur de cette plaine stérile tapissée des cendres d’un passé ravagé par l’arme nucléaire, la Princesse Amazone se doit alors de protéger la dernière cité humaine de monstres titanesques et tâche tant bien que mal de découvrir les secrets cachée sous la poussière de cette terre morte et désolée.

      [Retrouvez l’article de kit-fisto à l’adresse Wonder Woman Dead Earth]

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