Wonder Woman Hors-la-Loi tome 1
Point(s) fort(s) :
Un récit qui tente d'être politique et féministe...
Une Diana plutôt bien écrite.
Point(s) faible(s) :
L'écriture de Tom King peut ne pas plaire.
Wonder Woman Hors la Loi tome 1 voit Tom King prendre en charge la destinée de la célèbre Amazone. Diana est traquée et déclarée criminelle suite à un attentat impliquant une Amazone. En enquêtant sur les tenants et aboutissants de l’affaire, Diana risque de découvrir une vérité bien sombre sur les États-Unis…
:
:
:
Editeur : Urban Comics
Wonder Woman est de retour ! Après les histoires de Becky Cloonan et Michael Conrad (disponible dans Wonder Woman Infinite), DC Comics a pris la décision de relancer le titre au numéro 1. Pour cette tâche, l’éditeur à deux lettres a choisi Tom King, auteur auréolé de nombreux succès (Supergirl : Woman of Tomorrow, The Human Target…). Est-ce que ce premier tome tient ses promesses ? La réponse tout de suite !
Wonder Woman, recherchée morte ou vive
L’histoire du run de Tom King est la suivante : dans le futur, la fille de Wonder Woman, un nouveau personnage nommé Trinity, rend visite à un prisonnier qui raconte la façon dont Diana l’a vaincue il y a longtemps. Tout a commencé lorsque une Amazone inconnue commet une tuerie dans un bar. Suite à cela, les États-Unis décident d’expulser, emprisonner voire tuer toutes les Amazones et ceux et celles qui les protègent. Ce qui va irrémédiablement provoquer l’opposition de Diana lorsqu’elle décide d’enquêter sur l’origine de ce conflit.
Le récit se veut politique et féministe. Ancien agent de la CIA, Tom King connaît certains aspects de son pays pour les avoir vécus. Quant à l’aspect féministe, Wonder Woman a toujours été une héroïne libératrice de la femme. Dans le récit, Diana est accusée notamment d’affaiblir les hommes, d’être une castratrice. Ce n’est pas la première fois que Diana est accusée d’être un danger pour l’Amérique conservatrice. En effet, il ne faut pas oublier que les récits de Wonder Woman ont servi de base à l’accusation bien réelle du pamphlet “Seduction of the Innocent” ayant entraîné la mise en place du Comics Code.
Un excès de zèle
Cependant, bien que Tom King soit sincère dans cet aspect, il a tendance à en faire trop. Par exemple, le premier numéro est dense et chargé, essayant de mettre en place rapidement ce statut quo. On retrouve cet excès durant toute la lecture, notamment par la narration. En effet, l’histoire étant entièrement un flash-back, la narration est effectuée par le personnage en question. Un nouvel ennemi qui se rajoute à la galerie déjà bien fournie de Wonder Woman en l’opposant sur beaucoup de points. Il utilise le mensonge comme arme (littéralement) et règne dans l’ombre lointaine là où Diana se complaît à toujours à agir dans la lumière notamment. Il est assez facile de reprocher à cet antagoniste de rajouter un aspect “société secrète” à l’univers DC, qui en compte énormément. Citons les agences gouvernementales secrètes et les organisations de vilains comme la Cour des Hiboux par exemple.
Néanmoins, malgré ces défauts qui diviseront (et sans aucun doute même au sein de l’équipe ici), le récit est très bon. Il suit une construction logique et parfois prévisible (certains rebondissements sont assez visibles) dans l’opposition entre Diana et le gouvernement américain. Cependant, l’écriture même du personnage de Diana est très bonne. Le personnage est toujours remplie de bonté et d’amour. Elle sait tout arrêter pour accomplir le dernier vœu d’un enfant mourant. Toutefois sans oublier qu’elle est une combattante redoutable.
Des dessins emplis de beauté
Aux dessins, nous retrouvons Daniel Sampere. Le dessinateur hispanique, que l’on a pu retrouver dernièrement dans le titre Dark Crisis on Infinite Earths est aussi accompagné par Belen Ortega sur l’histoire back-up. Si le trait de Sampere était déjà très bon dans Dark Crisis ou dans d’autres récits, il atteint ici un niveau excellent. Bien que très mainstream, les traits sont fins et le découpage est efficace. Tellement qu’ils rendent par moments la narration de Tom King presque facultative à lire.
En conséquence, il se dégage des dessins, et surtout du portrait de Diana, une vraie beauté et une certaine candeur. Peu importe à quel point celle-ci est traînée dans boue, salie par l’armée américaine ou blessée par une alliance fragile de ses ennemis classiques, elle en ressort toujours splendide. La colorisation de Tomeu Morey renforce ce sentiment, notamment sur le jeu de lumière de certaines planches.
Concernant Belen Ortega, elle est en charge des histoires back-ups mettant en scène une jeune Trinity. Elle est gardée par Damian (Robin) et Jon (Superman). Ces récits courts restent très sympathiques et permettent de mieux voir la relation fraternelle naître et grandir.
Bien que Tom King soit très sincère et offre une vraie lettre d’amour à Diana, le scénariste a tendance à en faire un peu trop, notamment par la narration. La caractérisation de Diana, guerrière quasi-invincible et symbole de vérité et d’espoir est bien mis en avant. De plus, la partie artistique est un régal total pour les yeux. Bref, malgré les défauts, un récit à ne pas hésiter à lire et faire lire pour chaque personne fan de Wonder Woman.
Retrouvez Wonder Woman Hors-la-Loi tome 1 chez notre partenaire Excalibur Comics !
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.
Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.
Pour toute réclamation, contactez nous
Lien direct : https://www.lescomics.fr/reclamation-droit-dauteur/
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi
Accueil › Forums › Wonder Woman Hors-la-Loi tome 1