Le 1er collectif comics de France

 


 
 

Wonder Woman Infinite Tome 1

 
Not' note
 
 
 
 
 


Vos notes
12 votants

 

Point(s) fort(s) :


Un grand respect du personnage et de ses valeurs.
Une envie de sortir l'héroïne de sa zone de confort qui fait plaisir.
Les dessins de Travis Moore, incroyables !

Point(s) faible(s) :


Un rythme qui s'étire trop dans la deuxième partie, trop classique


 
En résumé
 

Wonder Asgardienne Wonder Woman se relance aussi avec Infinite dans ce tome 1 ! Elle que l’on a suivi à la fin de Death Metal, sauvant l’univers, restaurant l’ensemble de l’Histoire de DC Comics. Que l’on a retrouvé dans Infinite Frontier, refusant son nouveau statut et préférant repartir à l’aventure. La voici donc plongé en pleine […]

 
Infos techniques
 

Scénario : Becky Cloonan, Michel W. Conrad
Dessin : Travis Moore, Andy MacDonald, Jill Thompson, Becky Cloonan, Emanuela Lupacchino
Couleur : Tamra Bonvillain, Nick Filardi, Jill Thompson, Jordie Bellaire
Editeur VO :
 
Publié 27 février 2022 par

 
Dans le détail...
 
 

Wonder Asgardienne

Wonder Woman se relance aussi avec Infinite dans ce tome 1 ! Elle que l’on a suivi à la fin de Death Metal, sauvant l’univers, restaurant l’ensemble de l’Histoire de DC Comics. Que l’on a retrouvé dans Infinite Frontier, refusant son nouveau statut et préférant repartir à l’aventure. La voici donc plongé en pleine Sphère des Dieux, dans une Asgard en proie à des batailles infinies. Car Diana va vite s’en rendre compte, ici, personne ne meurt et tout le monde revit alors que le Ragnarök semble plus proche chaque jour. Mais elle a aussi perdu la mémoire et va donc devoir redevenir la Wonder Woman que tout le monde connaît.

Wonder Woman dépaysée !

Un programme qui semble chargé pour ce tome 1 de Wonder Woman Infinite dans laquelle on retrouve Becky Cloonan et Michael W. Conrad à l’écriture et Travis Moore aux dessins. Et le programme est alléchant car en la dépaysant totalement et la débarrassant de ses pouvoirs, ils vont tenter de la redéfinir. L’objectif n’est pas de remodeler l’héroïne mais de s’intéresser à qui elle est et au symbole qu’elle peut représenter auprès d’autres.

L’équipe créative va donc remettre au centre son statut de chercheuse de vérité, d’individu empathique et de guerrière farouche. Tout au long des dix chapitres, c’est donc une redécouverte que Diana fait envers elle-même. Mais il y a aussi un grand dépaysement pendant les premiers chapitres. La voir fendre l’épée sur Asgard, rencontrer des figures majeures du mythe scandinave et européen est très plaisant, d’autant que Cloonan, Conrad et Moore font preuve d’un immense respect lui. Le personnage de Wonder Woman est libéré avant qu’elle ne reprenne un chemin plus classique où tout cela prend un tour plus convenu.

Wonder Woman étirée

La deuxième partie de l’ouvrage est moins percutante. Déjà parce que Travis Moore laisse la place à d’autres, avec un trait souvent moins fin et une recherche visuelle moins poussée. Mais aussi parce que le scénario devient une fuite en avant, avec la traque d’un adversaire pas très intéressant. Wonder Woman est toujours bien écrite, aucun souci là-dessus et c’est un vrai plaisir de voir que d’autres que Greg Rucka maîtrise le personnage en l’emmenant dans des directions inattendues, plaisantes et rendant pleinement hommage aux valeurs qu’elle incarne. Mais c’est aussi frustrant de voir une si belle équipe, si prometteuse se vautrer dans une rythmique branlante, cassée par un étirage en longueur qui ne sert pas le récit. Deux ou trois chapitres de moins et le tout aurait mieux tenu le coup.

On peut aussi saluer l’envie de l’équipe d’étendre le casting secondaire de Wonder Woman. Trop souvent cantonnée à Etta Candy et Steve Trevor, l’héroïne se voit adjoindre le bellâtre, Siegfried, Ratatosk, écureuil mythique de la mythologie nordique et un autre dont on taire l’identité. Tous les trois permettent d’enrichir le personnage, la sortant encore de sa zone de confort et lui apportant des interactions plus intéressantes qu’à l’accoutumée. Car ils ne la connaissent pas et vont la challenger, la poussant à sortir de sa zone de confort. Rien de très poussée mais une envie de bien faire.

D’autant que l’ennemi utilisé est bien connu et a là encore un intérêt assez poussé. L’équipe opère une réflexion intéressante sur la manipulation des masses, jouant sur leurs émotions primaires pour les détourner de la vérité factuelle. Un joli lien avec la nature profonde de Wonder Woman dont j’attends de voir s’il sera encore plus poussée ultérieurement. Car si le tome ressemble à un one-shot, il semble que d’autres aventures soient déjà en stock et pas des moindres.

Mais Wonder Woman révéillée !

La partie visuelle gérée par Travis Moore pendant six chapitres est impeccable. Bien aidé par la colorisation parfaite de Tamra Bonvillain, l’artiste s’éclate, avec un trait d’une finesse dingue. Il s’amuse à rendre Diana très attachante par ses mimiques, par les costumes qu’il lui confectionne et par la puissance qu’il lui confère. On est ici face à une représentation de sa puissance simple mais très efficace. Par le travail sur son visage et son corps lorsqu’elle cherche la vérité. Par la représentation de ses pouvoirs et de sa force mais le tout en finesse et subtilité, via des découpages impeccables. Notons aussi le travail superbe de Jill Thompson le temps d’un chapitre féerique, lumineux et d’une grâce folle.

Bref, ce tome 1 de Wonder Woman Infinite est un chouette retour pour l’héroïne. La dépaysant totalement, l’équipe créative fait preuve d’une belle compréhension de l’héroïne. Même s’il y a un souci de rythme et un manque d’enjeux dans la deuxième partie, le récit reste très agréable à lire.

 

Ils ont kiffé :

 

Si vous aimez nos contenus, vous pouvez nous soutenir sur Tipeee !

 

Avez-vous apprécié cet article?
N’hésitez pas à le dire dans les commentaires. Ça nous fait toujours plaisir de vous lire.

Pour faire connaitre le site et nous soutenir, vous pouvez aussi partager nos publications sur les réseaux sociaux ou vous abonnez à notre newsletter.
Merci.

Pour comprendre nos notes subjectives :
5/5 J’adore
4/5 Trés cool
3/5 Sympa
2/5 Sans plus
1/5 Bof
0/5 Pas pour moi

Les mots clé de cet article
avis critique review

 
Comics Grinch râle beaucoup. Son origine vient de ses nombreuses grincheries envers BvS. Ayant gonflé sa petite amie avec ça, elle lui suggéra d'en parler avec d'autres. Ce fût chose faite. Vénère Grant Morrison, conchie Mark Millar.


Vos commentaires :

Accueil Forums Wonder Woman Infinite Tome 1

Vous lisez 0 fil de discussion
  • Auteur
    Messages
    • #41395
      Comics Grinch’
      Maître des clés

      Wonder Asgardienne Wonder Woman se relance aussi avec Infinite dans ce tome 1 ! Elle que l’on a suivi à la fin de Death Metal, sauvant l’univers, rest
      [Retrouvez l’article de comics-grincheux à l’adresse Wonder Woman Infinite Tome 1]

Vous lisez 0 fil de discussion
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.