Young Justice par Bendis Tome 1
Point(s) fort(s) :
Des personnages que l'on voit rarement en VF
Point(s) faible(s) :
Un scénario faible
John Timms, un dessinateur vraiment pas adapté au titre
La Young Justice de Brian Michael Bendis est un série fade et sans grande ambition que je peux difficilement vous conseiller à cause de l’écriture catastrophique de ses personnages. Vous pouvez passer votre chemin sans crainte, ça n’en vaut vraiment pas la peine.
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Editeur : Urban Comics
Ligue de jeunesse !
Les lecteurs de Marvel savent tous très bien que Brian Michael Bendis est un auteur appréciant énormément écrire les personnages adolescents. Mais ce que les lecteurs de Marvel savent aussi très bien, c’est que le bonhomme peut être très inconsistant. Alors ? Avons-nous ici affaire à un nouveau Ultimate Spider-Man ? Vous avez pu voir la note, avec la Young Justice de Bendis que nous propose Urban Comics, on est loin du compte. Mais alors, vraiment, vraiment très loin.
Une Young Justice artificielle
Présentons d’abord le sujet : Young Justice est une équipe créée durant les années 90 qui se compose de jeunes sidekicks rebelles qui cherchent à s’affranchir de leurs mentors et vivre leurs propres aventures. Ce premier tome de la période Bendis met en scène la réunification de cette équipe. Parmi les personnages les plus fameux à faire partie de ce groupe, on peut citer Robin (Tim Drake), Superboy (Connor Kent), Wonder Girl (Cassie Sandsmark) ou encore Kid Flash (Bart Allen).
Si le postulat est excitant sur le papier, ce qui se dégage de ce premier tome de Young Justice est un très dérangeant sentiment d’artificialité. Il saute aux yeux à chaque fois que les personnages ouvrent leurs bouches. En effet, Bendis est incapable d’écrire des adolescents réalistes. Que ce soit les personnages en eux-mêmes ou leurs interactions, tout sonne faux et forcé. Malgré quelques scènes d’amitié qui fonctionnent plutôt bien, on a pour la majorité du temps vraiment du mal à croire à leur relation. Et ne parlons même pas de l’unification de l’équipe qui est factice au possible à cause des dialogues abyssaux. Je n’irai pas par quatre chemins : l’écriture des personnages est une catastrophe pure et simple et ruine profondément le plaisir de lecture.
Intrigue bancale mais dessins magnifiques
L’intrigue est très loin de sauver les meubles. En plus d’être très classique, celle-ci se révèle plutôt ennuyeuse. Et comme si le reste n’était pas déjà assez bancal, Bendis tente maladroitement d’aborder, en parallèle de l’intrigue principale, des questions relatives à la continuité DC. En plus de rendre le récit assez confus pour les néophytes, cela casse clairement le rythme et dessert ce premier tome de Young Justice. On s’en serait vraiment bien passé.
Le seul vrai point fort de ce premier tome de Young Justice est la présence de Patrick Gleason aux dessins. Si on l’aura connu plus inspiré, il reste une valeur sûre. Celui-ci s’en est malheureusement allé chez Marvel après 4 issues pour être remplacé par John Timms. Ce dernier se révèle assez peu doué pour représenter les personnages adolescents qui semblent tous avoir pris 10 ans entre deux numéros. S’il n’est pas un mauvais dessinateur, sans doute n’était-t-il pas l’artiste le plus adapté pour prendre la relève de Gleason.
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