Deadly Class Saison 1
Point(s) Fort(s)
Les acteurs
L'ambiance du titre parfaitement retranscrite
Une adaptation réussite
Point(s) Fabile(s)
Les réalisateurs ont compris le cœur de la série, les tourments de ces personnages qui ne sont plus des enfants mais pas encore des adultes, de la violence de leurs sentiments, de la solitude les imprégnant, de la sexualité exacerbée les aveuglant. Aucune baisse de régime lors de ces 10 épisodes parfaitement équilibrés
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Mortel !!!
l y a quelques semaines, je vous avais parlé du premier épisode de la tant attendue Deadly Class, cette fois il est temps d’évoquer ensemble l’intégralité de celle-ci pour faire un bilan de cette première et étonnante saison.
Pour les retardataires, Deadly Class est l’adaptation pour la chaîne SyFy de la création la plus personnelle de Rick Remender, comics somme pour un scénariste torturé, écrivant avec brio son évocation de la jeunesse, ses souvenirs de l’adolescence, de la musique et la violence des années 80. Ne voulant prendre aucun risque, les Russo (créateurs de la série, aujourd’hui prêt à exterminer une nouvelle fois les Na’vi) ont confié l’écriture des premiers épisodes à l’auteur, également consultant sur son ensemble.
Une adaptation entre de bonnes mains, dont le premier épisode m’avait emballé, par son respect de l’œuvre originale, sa parfaite compréhension cette l’atmosphère désespérée d’une adolescence en perte de repères. Un groupe d’adolescents évoluant au sein d’une école d’assassins, où le danger est autant à l’intérieur que derrière les murs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’essai a bien été transformé dans les neufs autres épisodes qui composent cette première saison.
Accompagné d’une réalisation sensitive et à fleur de peau, les aventures de Marcus, Saya et Maria ne souffrent d’aucun temps mort dans une trame parfaitement maîtrisée, entre sorties de route contrôlées et accélérations soudaines aussi euphorisantes qu’étonnantes. Respectant les grandes lignes de l’intrigue mise en place par Remender dans sa version papier, Deadly Class n’hésite pas à s’offrir de nouvelles intrigues plus secondaires, des rajouts bénéfiques permettant de mieux saisir et complexifier les personnages la composant. Les grands moments marquants des comics sont présents, mais bien d’autres se rajoutent pour une adaptation étonnante d’épisodes en épisodes. Les réalisateurs ont compris le cœur de la série, les tourments de ces personnages qui ne sont plus des enfants mais pas encore des adultes, de la violence de leurs sentiments, de la solitude les imprégnant, de la sexualité exacerbée les aveuglant.
La musicalité du texte est donc parfaitement retranscrite, accompagné d’une fantastique B.O entre perles méconnues et titres cultes amplifiant la folie de l’ensemble. Les acteurs, peu connus, nous permettent de plus facilement de croire aux personnages, en révélant quelques talents en devenir (María Gabriela de Faría dans le rôle de Maria). Lana Condor se révèle parfaite dans le rôle de Saya, envoûtante et mystérieuse.
Aucune baisse de régime lors de ces 10 épisodes parfaitement équilibrés, offrant son moment de gloire à chaque personnage dans une atmosphère parfaitement retranscrite. Mention spécial à l’épisode de Las Vegas, grand moment de cette première saison. J’ai donc grande hâte de découvrir ce que nous réserve la suite, en espérant une qualité toujours aussi constante.
Une première saison aussi maîtrisée qu’étonnante, retranscrivant parfaitement l’intrigue et l’ambiance du titre phare de Remender, tout en s’émancipant intelligemment du support d’origine.
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