Une équipe… inattendue ?
C’est parti pour l’épisode 3 de Falcon et le Soldat de l’Hiver !
Après un deuxième épisode moins convenu que son grand frère et plus engageant, la série continue avec son lot habituel de surprises.
Un troisième épisode bien plus réussi et qui frôle l’épisode sans (gros) défauts. 40 minutes rappelant les meilleures heures de WandaVision durant lesquelles références aux comics, team up inattendu et intrigue solide se croisent pour former un mélange pour le moins savoureux.
Road Trip au pays des tueurs
Après nous avoir laissé sur un twist plutôt encourageant pour l’avancée de l’intrigue cet épisode, comme son prédécesseur, enchaîne automatiquement sans nous laisser respirer.
Un choix discutable mais qui est cohérent au vu du nombre d’intrigues et de sous-intrigues à traités.
Sam et Bucky doivent se rendre auprès de Zemo (le grand méchant de Civil War). Un personnage qui pourrait servir d’informateur précieux dans l’affaire des super-soldats. Que dire de ce retour ? Eh bien, Daniel Bruhl peut étoffer un personnage qui se rapproche dorénavant de sa version des comics. Un retour plus qu’attendu et qui rassure dans l’idée que les personnages secondaires peuvent avoir droit à une seconde vie grâce aux séries.
Ce dernier va d’ailleurs servir à une grande avancée dans l’intrigue. Elle nous permet d’ailleurs d’en apprendre un peu plus sur un monde post-Endgame.
D’un autre côté, l’épisode se paye le luxe de nous faire découvrir des territoires et régions encore inconnues au MCU. L’épisode est un véritable road-trip qui sort la série de son aspect habituel pour nous offrir de belles séquences ponctuées de dialogues bien écrits.
En parlant de l’écriture, c’est un festival de références aux précédents films du MCU. Si la série est votre porte d’entrée à l’univers de Captain America vous serez certainement perdu tant le nombre de clins d’œil noient littéralement l’intrigue dans un flot imbuvable. Si l’ensemble peut plaire à un aficionados (bonjour) cela reste un énorme point noir qui aurait du être distillé dans la série plutôt que sur cette épisode exactement.
Dynamique = dynamisme ?
Kari Skogland et Malcolm Spellman ont bien l’air d’apprécier les fans de comics. Si vous êtes comme moi, vous aurez remarqué que cet épisode semble tout droit sorti d’un comics.
Côté écriture, Bucky Barnes est à nouveau traité comme un personnage en cherche de repères et constamment tiraillé entre le doute et la rage. Un mélange qui permet à Sebastian Stan de montrer tous ces talents de comédien et qui prouve bien que OUI, il est un excellent acteur quand Bucky est bien écrit.
Sam quand à lui est bien mieux écrit qu’auparavant. Il reste plus ou moins spectateur des évènements, mais on le voit enfin inquiet et plein d’initiatives face aux situations qui se présentent même si l’épisode joue sur son côté jovial dans des scènes pas forcément drôles. Anthony Mackie reste néanmoins très impliqué dans son rôle.
L’épisode en soi reste moins indigeste même si tout s’enchaîne à vitesse grand V dans un flux d’information continue. Derek Kolstad, scénariste des films John Wick et de l’épisode démontre son amour pour l’univers mais ses dialogues et choix créatifs semblent parfois sorties d’une fanfiction.
Son écriture des personnages (bien que caricatural sur certains aspects) prouve que la série possède un immense potentiel. Mais le potentiel n’est rien s’il n’est pas utilisé comme il le faut.
Néanmoins, j’émets des réserves sur l’aspect global de la série. Je ne pense pas que Malcolm Spellman soit un mauvais showrunner, juste que le format 6 épisodes de 40 min ne convient pas à quelqu’un qui souhaite réécrire la franchise Captain America.
C’est beau et ça se bastonne !
Je le répète mais si elle est imparfaite, la série reste vraiment un petit plaisir visuel. Fini les VFX claqués ou les focus un peu moches, cet épisode regorge de petites trouvailles visuelles.
Kari Skogland y offre de jolies compositions, notamment pour y servir ses panoramas et choisi de mélanger des instants de réflexions posés et des scènes d’actions dynamiques quoiqu’un peu brouillonne. Offrant de très belles séquences de combat à mains nues et de shoot, on a droit à des effets physiques et plus percutants permettant une immersion totale.
Direction artistique c’est un également un sans-faute si je puis dire. Très “comics accurate” les tenues se veulent plus réelles et ça se voit.
La lumière et la colorisation de la série variant pop et tons grisâtres sont très agréables à l’œil.
Vous l’aurez compris, cette série ne réitère pas (pour l’instant) l’exploit WandaVision. La faute à une écriture trop bancale, des sous intrigues trop présentes, un rythme effréné ou bien d’autres choses. Pourtant. J’ai adoré cet épisode. Rien n’est parfait, j’aime la sincérité derrière. L’envie de réparer ce que les Russos n’ont pas fait. Oui, c’est parfois indigeste mais c’est honnête et ça tente des choses parfois inédites chez Marvel. Souvent inégal mais jamais fainéant, cet épisode 3 de Falcon & le Soldat de l’Hiver reste vraiment intéressant. Noyé par des références parfois absurdes et une écriture discutable, le tout est porté par un travail visuel et un amour des comics non-négligeable.
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